Cette décision incompréhensible, annoncée brutalement et sans concertation aucune, est liée à la volonté de réorganiser le réseau des Goethe-Institut dans le monde, dans un contexte de fortes contraintes budgétaires.
Il est très regrettable que ce redéploiement se fasse au détriment de Bordeaux et de la région Nouvelle-Aquitaine.
Le Goethe-Institut de Bordeaux est un acteur majeur des relations franco-allemandes depuis 1972.
Combien d’élèves, d’étudiants, d’enseignants, de chercheurs, d’artistes, de bénévoles associatifs, de citoyen-ne-s ont bénéficié de son dynamisme, de ses enseignements, de sa programmation et de son rayonnement scientifique et culturel sur notre territoire ? La disparition du Goethe-Institut aurait des conséquences néfastes et irréversibles, ce serait :
· Un grave coup porté à l’enseignement de l’allemand en Nouvelle-Aquitaine et à la diversité linguistique : l’Institut accompagne les enseignant-e-s d’allemand dans leurs missions au quotidien
· La fin d’une offre culturelle originale et innovante dans notre région
· La fermeture de sa bibliothèque, outil privilégié pour les écoles, les universités et le grand public
· La disparition d’un lieu unique de rencontres conviviales, d’échanges culturels et de coopération entre tous les acteurs franco-allemands et européens au niveau local et régional
Le Goethe-Institut de Bordeaux participe efficacement au rapprochement de nos deux sociétés, allemande et française, et à la promotion d’une citoyenneté européenne active, sans laquelle la construction d’une Europe unie n’est tout simplement pas possible.