L’état de droit est attaqué, et pas seulement en Hongrie | Par Arturo Encinar, volontaire européen à la Meba
Trahison, corruption, détournement de fonds publics et même terrorisme sont quelques-uns des crimes couverts par la loi d’amnistie récemment adoptée par le Congrès des Députés espagnol. Cette loi, qui entrera probablement en vigueur en mai de cette année, vise à exonérer tous les dirigeants catalans de leur responsabilité pénale à la suite de leur tentative de coup d’État destiné à déclarer l’indépendance de l’Espagne le 1er octobre 2017. Parrainée par le président espagnol Pedro Sánchez en échange du soutien des partis nationalistes catalans à son gouvernement, l’amnistie est une attaque frontale contre l’état de droit qui devrait inquiéter les institutions européennes.